Sunday, November 16, 2008

SQ3R: Lire, c’est facile comme « bonjour »

Lire n’est pas le sport favori de nos jeunes. Plus particulièrement, lire des livres d’histoire, de management, d’art ou de culture générale est perçu comme un loisir plutôt « vieux jeu ». Et pourtant, quel gâchis!

En parcourant quelques articles, je tombe sur cette méthode pratique de lecture et rétention d’informations. Recette magique et efficace. En tout cas, depuis que je la pratique, mon taux de lecture a augmenté.

La méthode est nommée SQ3R, acronyme de « Survey – Question – Read – Recite – Re-read », ou encore « Sonder – Demander – Lire – Réciter – Relire ». Qu’est-ce que cela veut-il bien dire ? Voyons voir :

Survey : Lorsqu’on ouvre un livre pour la première fois, le meilleur moyen de procéder est d’abord de scanner rapidement l’ensemble du contenu du livre, y compris les grands chapitres, les titres, les sous-titres, les commentaires d’images...etc, l’idée étant de ne pas lire les paragraphes de bout en bout, mais plutôt de sélectionner les parties qui nous intéressent le plus.

Question : Au fil de cette opération d’exploration rapide du contenu, nous devrions automatiquement distinguer les concepts dont nous sommes suffisamment familiers pour ne pas les lire en détail. Il serait ainsi judicieux de parcourir rapidement ces parties du livre (mode de lecture journal), pour allouer plus de temps aux nouveaux concepts.

Read : Une fois les chapitres intéressants sélectionnés, il faut veiller à trouver un endroit bien confortable pour attaquer la lecture… mais surtout la déguster.

Recite : Les livres sont plus attrayants lorsqu’ils sont amusants. Mais il est plus que souhaitable que l’objectif de la lecture ne soit pas uniquement le loisir. L’apprentissage et la culture devraient être un souci majeur, et la rétention des informations un but ultime. Pour retenir, rien n’est plus efficace que la « récitation ». A la fin de chaque chapitre ou section, posez-vous la question : « qu’est-ce que j’ai appris de ce chapitre ? » Quizzez vos connaissances et récitez intérieurement ce que vous avez retenu. Il est encore plus efficace d’écrire sur un bout de papier les informations pour augmenter la chance de les retenir.

Re-read : Et comme on n’est que des humains, on oublie ! Il est donc fortement recommandé de revenir sur les concepts qu’on eu du mal à saisir ou réciter convenablement.

Voila ! J’espère que cela sera d’une utilité quelconque. Mais soyez surs d’une chose, vous ne pourrez le confirmez qu’après l’avoir essayé. Alors à l’épreuve !

Saturday, November 1, 2008

Lecture, lecture, lecture…


Nous sommes un peuple qui ne lit pas beaucoup. Les raisons sont diverses, mais le fait est là. Maintenant, deux questions se posent : Comment encourager les jeunes, et spécialement les enfants, à lire plus que les générations précédentes ? Et comment les aider dans ce processus ?

Malheureusement, le vieux manteau culturel que plusieurs de nos jeunes revêtent a entaché les esprits d’une paresse inexplicable envers la lecture. On n’est tout simplement pas aussi passionnés par la lecture qu’on l’est par le foot ou les jeux vidéo… (Je parle bien entendu de la vaste majorité). Comment donc renverser la donne ?

La pédagogie est clé à mon avis. Lorsqu’un enfant du CP (CE1) ouvre son manuel scolaire à la première page et rencontre un texte de deux paragraphes alors que son vocabulaire est limité à quelques mots, il est découragé et brutalement rappelé, de manière implicite, de son « incapacité » à lire et à comprendre. Petit à petit, le choc est internalisé et l’enfant développe une apathie envers ce manuel qui l’a grossièrement injurié le premier jour où il a essayé de faire sa connaissance…Avec le temps, si aucune action corrective n’est entreprise, cette apathie peut se transformer en réticence de tout ce qui a trait à la lecture, dont les autres manuels scolaire, les magazines, les bouquins, les journaux… d’autres moyens de recréation prennent alors place, et hop, la lecture est ajournée à un rendez-vous inconnu…

Repenser profondément et systématiquement les manuels scolaires est donc clé pour résoudre une partie du problème. L’autre partie est liée à la mise en place d’espaces de lecture appropriés aux divers âges et intérêts des lecteurs, gratuitement ou à des prix très symboliques. On pourrait penser à une myriade d’idées qui pourraient encourager la personne lambda à transformer sa vie rien qu’en se décidant de lire chaque jour un petit peu plus.



Par ailleurs, je présenterai une technique simple de lecture rapide dans le prochain post, en attendant, je vous invite - moi-même incluse - à prendre le temps de réfléchir aux moyens pratiques d’implémentation de ces idées. En effet, il ne s’agit pas uniquement d’en générer, encore faut-il les mettre en place…

Restons positifs, les choses ne pourraient avancer qu’en l’étant…