Sunday, April 19, 2009

Think "Win-Win"

Etre un individu responsable et productif dans la société passe aussi par le respect d’autrui et la considération du gain collectif. En d’autres termes, agir en strict caractère égoïste ne peut que ruiner la société et ses individus. C’est ce que Stephen Covey corrige par le concept de « Think Win-Win » ou « Penser Gagnant-Gagnant ».



Dans la Théorie des Jeux (Game Theory), et en considérant deux joueurs, il y a quatre résultats possibles:



(1) Je Gagne – L’autre Perd : Malheureusement, c’est la formule la plus largement répandue dans nos relations sociales et commerciales. Il est simplement ancré dans nos habitudes de penser seulement à notre intérêt personnel, en supposant que l’autre se débrouillerait après. Cela peut aller de décisions aussi importantes que de corrompre un officier pour accélérer un processus administratif, jusqu'à des actions quotidiennes banales comme garer sa voiture entre deux spots, empêchant le prochain arrivé de bénéficier du deuxième spot.

(2) Je Perds – L’autre Gagne : Souvent, cette situation est plus subie que choisie. Comme l’on peut deviner la frustration qui en résulte, cela devrait nous conduire à penser également à l’intérêt du parti opposé lorsqu’on se trouve en position de force.

(3) Je Perds – L’autre Perd : Ironiquement, cette situation se produit en résultat des deux situations précédentes. Souvent, lorsque chacun maximise son propre intérêt avec l’intention de réduire l’intérêt d’autrui, chacun diminue ses chances de bénéficier de ce que l’autre peut lui apporter. Un exemple serait celui d’une entreprise qui choisit de casser les prix d’un produit qui se vend aussi par l’entreprise concurrente. La première peut réaliser des gains grâce à la vente massive, mais ce gain sera à très court terme, car la deuxième entreprise peut répondre à cette stratégie en cassant les prix à son tour. En fin de compte, le gagnant dans tout cela est le consommateur qui achète le produit à un prix réduit, mais les deux entreprises auraient perdu.


Enfin ! Je Gagne – L’autre Gagne :
Dans l’exemple de concurrence ci haut décrit, la meilleure stratégie serait que les deux entreprises se mettent d’accord sur une tactique de marketing qui jouerait en la faveur des deux à la fois, et au moment où l’une des entreprises déraille de cette tactique dans l’intention de faire plus de bénéfice au détriment de l’autre, le jeu se rejoue et les deux finiront en situation de perte mutuelle.

L’exemple de la concurrence des marchés n’est qu’un aspect parmi d’autres qui reflète les mécanismes de nos relations socioéconomiques. Eduquer les générations futures à considérer l’importance du bien global par rapport à l’intérêt personnel jouera substantiellement dans la balance sociale et économique qui gouverne le monde.

Monday, April 6, 2009

Ma carrière: Qui en décide? (2/2)

Je reviens donc à ce sujet concernant le choix de carrière en concordance avec la vocation plutôt que les tendances du marché. Rappelons, avant d’aller plus loin, tout de même, qu’il n’est pas maladroit de choisir sa carrière par rapport à la demande du marché, c’est même un choix raisonnable. Ce que je voudrais souligner, par contre, est que l’on peut être un businessman célèbre, un avocat accompli, un médecin riche, … mais une chose est sûre : si le cœur n’y est pas, le maximum que l’on puisse offrir sera l’efficacité, mais jamais la créativité nécessaire pour entreprendre les changements qui transforment profondément le parcours de l’humanité.



Je voudrais donc dédier ce post à quelques réflexions sur la manière dont l’orientation scolaire peut être améliorée :

1- La formation de l’orientateur : A ma connaissance, il n’existe pas aujourd’hui au Maroc un curriculum que la personne en charge de l’orientation peut suivre. Cette personne, en effet, se base communément sur des connaissances et informations très générales collectées de diverses sources. Pour compenser ce manque de précision et d’analyse, il serait favorable de mettre en place des programmes détaillés qui fourniraient à l’orientateur les outils nécessaires pour l’aider à mener à bien son travail.

2- Plus d’interaction : Il serait également utile de multiplier les visites de l’orientateur aux lycées et collèges. Cela permettrait à ce dernier de mieux connaitre les élèves et leurs intérêts, mais aussi, cela ouvrirait aux élèves des champs multiples de discussions et débats autour de leurs carrières.

3- Tests d’orientation : Il y en a des gratuits sur internet, mais les établissements scolaires pourraient investir dans des tests professionnels que les élèves prendraient pour déterminer le spectre des secteurs d’activité et métiers qui conviennent le plus à leurs personnalités. Ces tests ne sont généralement pas totalement inconsistants, en effet, je viens de m’amuser à en prendre un ; j’ai été très étonnée du résultat : la description du type de carrière proposée correspond parfaitement à ce que je souhaite entreprendre… Que dire de l’effet d’un tel test sur un eleve de 17 ans encore pataugeant dans l’indécision ?...

Sunday, April 5, 2009

Lorsque les politiciens le veulent...

Changer le système d’éducation au Maroc requiert une mobilisation massive de la société civile. Mais le changement passe aussi, et surtout, par la volonté politique et le soutien moral, financier et institutionnel des leaders de ce pays.

Obama donne un excellent exemple du rôle du leader dans l’implémentation d’une nouvelle politique d’éducation.






Dans l’espoir que nos politiciens s’en inspirent…