Monday, April 6, 2009

Ma carrière: Qui en décide? (2/2)

Je reviens donc à ce sujet concernant le choix de carrière en concordance avec la vocation plutôt que les tendances du marché. Rappelons, avant d’aller plus loin, tout de même, qu’il n’est pas maladroit de choisir sa carrière par rapport à la demande du marché, c’est même un choix raisonnable. Ce que je voudrais souligner, par contre, est que l’on peut être un businessman célèbre, un avocat accompli, un médecin riche, … mais une chose est sûre : si le cœur n’y est pas, le maximum que l’on puisse offrir sera l’efficacité, mais jamais la créativité nécessaire pour entreprendre les changements qui transforment profondément le parcours de l’humanité.



Je voudrais donc dédier ce post à quelques réflexions sur la manière dont l’orientation scolaire peut être améliorée :

1- La formation de l’orientateur : A ma connaissance, il n’existe pas aujourd’hui au Maroc un curriculum que la personne en charge de l’orientation peut suivre. Cette personne, en effet, se base communément sur des connaissances et informations très générales collectées de diverses sources. Pour compenser ce manque de précision et d’analyse, il serait favorable de mettre en place des programmes détaillés qui fourniraient à l’orientateur les outils nécessaires pour l’aider à mener à bien son travail.

2- Plus d’interaction : Il serait également utile de multiplier les visites de l’orientateur aux lycées et collèges. Cela permettrait à ce dernier de mieux connaitre les élèves et leurs intérêts, mais aussi, cela ouvrirait aux élèves des champs multiples de discussions et débats autour de leurs carrières.

3- Tests d’orientation : Il y en a des gratuits sur internet, mais les établissements scolaires pourraient investir dans des tests professionnels que les élèves prendraient pour déterminer le spectre des secteurs d’activité et métiers qui conviennent le plus à leurs personnalités. Ces tests ne sont généralement pas totalement inconsistants, en effet, je viens de m’amuser à en prendre un ; j’ai été très étonnée du résultat : la description du type de carrière proposée correspond parfaitement à ce que je souhaite entreprendre… Que dire de l’effet d’un tel test sur un eleve de 17 ans encore pataugeant dans l’indécision ?...

1 comment:

Unknown said...

Le problème ne viens uniquement de l'orientateur, mais aussi du manque "d'orientations possible" au stade du lycée, quand je pense qu'en France on peux même avec son bac 'options arts du cirque'...

Du coup le role de l'orientateur est bien moins important. Économie, lettres ou sciences ? le choix est plus que limité. Les embranchement aussi sont très limités, un élève scientifique a droit a 3 options, Sciences expérimentales, mathématiques et physiques. Mais en réalité cela ne fait que diviser les élèves en 3 catégories, les bons, les moyens et les mauvais. Les bons élément sont toujours orientés sciences mathématiques, ils peuvent toujours faire médecine après (et d'ailleurs ils raflent toujours les premières places aux concours de médecines, même avec un handicap par rapports au élèves sciences ex)