Sunday, January 4, 2009

Un framework de succès

Lorsque le grand auteur Stephen Covey a publié pour la première fois « The Seven Habits of Highly Effective People” en 1989, il n’avait probablement pas envisagé tout le succès que ses écrits allaient rencontrer. Et pourtant, il semblerait encore qu’aujourd’hui, seulement une minorité a su bénéficier de la philosophie de Mr. Covey et a réussi à l’appliquer dans sa vie quotidienne.

Ce schéma reprend les « Septs Habitudes » telles que présentées par Mr. Covey. Dans ce post, je me concentrerai sur la première habitude : « Etre Proactif ».


Qu’est-ce que cela veut-il bien dire ? Comment et où peut-on être proactif ?
La proactivité est la capacité à anticiper les évènements en prenant l’initiative pour agir avant de succomber aux conséquences.

Je vois trois domaines d’application de cette qualité :

** A l’école : Toute personne peut apprendre à être proactive. A l’école primaire comme au collège et lycée, les élèves devraient être encouragés à prendre l’initiative et à tenir des rôles de responsabilité à travers des activités parascolaires. En créant et gérant des clubs et groupes d’activités, l’élève développe progressivement la majorité des qualités dont il/elle a besoin pour réussir en tant que leader. Maintenant, la création de tels clubs ne nécessite pas forcément des fonds, argument qui est souvent devancé par les responsables administratifs. Avec les moyens de bord, tout établissement scolaire devraient avoir les outils minimaux, aussi modestes soient-ils, pour héberger et maintenir ce genre d’activités.

** Au travail : L’opportunité se trouve au prochain tournant, il faut aller la chercher. Souvent, on attend d’être promu, que l’entreprise suggère une formation ou un séminaire, que notre carrière soit modelée par nos bosses. La proactivité consiste à être constamment à l’écoute du marché et des opportunités, à jumeler les besoins du développement professionnel avec les objectifs de l’entreprise. Un exemple serait d’être la personne qui essaie continuellement de proposer des solutions aux problèmes plutôt que de se lamenter. Rien n’est plus cher à un boss que de lui présenter le problème avec une suggestion de solution. Soulignons bien qu’il ne s’agit pas ici de trouver « la » solution, mais de faire des propositions raisonnables et réalisables.

** Dans la communauté : Nous avons tendance, nous les Arabes, à blâmer inlassablement nos gouvernements pour l’état économique et politique de nos pays. Affirmant leur part importante de responsabilité, je souhaiterais tout de même renverser un petit peu le prisme. Aujourd’hui plus que jamais la société Marocaine a besoin de ses individus pour assurer le développement économique et social. Il est grand temps de se mobiliser sur un plan personnel, chacun de son côté, pour apporter le changement nécessaire à nos habitudes, nos actions, notre mode de vie. Si le taux de pauvreté est haut, alors créons un mouvement national pour combattre la pauvreté, si notre système juridique est corrompu, alors parlons haut et fort que nous ne voulons pas de ce système, si…alors…, si…alors...

Si vous êtes décidé(e) à prendre en main le cours de votre vie, alors il est temps d’agir.

4 comments:

Mohamed Wail Aaminou said...

Tres bien dit Fadwa !

Nous attendons des posts sur les autres dimensions du succes

bensaid said...

Bonjour,

Ca fait du bien de voir et lire a des jeunes qui ont autant d’optimisme de créativité et de vision.
Concernant la pro-activité, je peux te confirmer qu’au Maroc elle n’existe pas et elle n’existera pas d’aussitôt, pour la simple raison est que le programme scolaire qui est en place ne favorisent pas cette initiative. Je dirais au contraire ce programme tue même l’audace qui constitue le carburant de cette démarche.
J’ai fais l’école publique au Maroc du CP (primaire) jusque au lycée, résultat j’en souffre toujours et j’en ai gardé des séquelles, et ma pro-activité est toujours emprisonnée dans des limites tracés par mes instituteurs et professeurs de cette époque.
Je leur en veux pas car eux même ont été victime de la même chose résultat un cercele vicieux,
Par contre si les gens qui blâme le système politico-économique et juridique c’est qu’ils ont pas lu : (وَمَا أَصَابَكُمْ مِنْ مُصِيبَةٍ فَبِمَا كَسَبَتْ أَيْدِيكُمْ وَيَعْفُو عَنْ كَثِيرٍ) [الشورى: 30]
« Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup. »

Yugurta said...

Nous, Amazighs qui côtoyons nos hôtes arabes depuis 1000 ans, constatons sans amertume que toutes les velléïtés civilisationnelles qui se sont succédées sur le portour méditerranéen depuis 3000 ans ont pêché par excés de zèle.
Au lieu de rester sagement le plus proche possible de leurs enfants, de veiller au dynamisme de cette proximité, d'insuffler une synergie transgénérationnelle, de se repaître du sourire béat des anciens s'amusant à des jeux d'enfants avec des bambins explosant de santé dans un environnement sain.... Et Bien, au lieu de penser, nous pansons maintenant les blessures que nous inflige notre virulente prétention de suprématie....
Et pourtant, ne dit on pas que "la vérité sort de la bouche des enfants" ?
A mon sens, retournons l'ordre des choses ! Que les adultes réapprennent des enfants le pourquoi de notre présence sur cette planète miraculée !
Qu'ils redécouvrent que l'Amour ne se marchande ni s'achalande, que l'Âme n'est qu'en transit ici bas !

Khalid EL OUSAMI said...

Je continue d’où s’est arrêté le commentaire de Bensaid, qui en commençant par applaudir l’optimisme a fini par un ton (je ne lui en veux pas) un peu amère et peu optimiste.

La déclinaison du terme ‘مصيبة’ sur un ton d’optimisme dans le Coran nous donne au moins ces deux exemples optimistes:

1/ ‘نصيب برحمتنا من نشاء’
Tout comme on dit: si seulement j’ai été parmi les compagnons du prophète pour avoir la grande récompense d’avoir participé à l’édifice de la nation de l’islam encore à son berceau au côté du messager de Dieu; un jour viendra où d’autres vont dire si seulement nous étions à cette époque (la notre) pour participer à la renaissance de la nation, une deuxième fois. Un jeu de perspectives.


Et :
2/ ‘(٢١) مَآ أَصَابَ مِن مُّصِيبَةٍ۬ فِى ٱلۡأَرۡضِ وَلَا فِىٓ أَنفُسِكُمۡ إِلَّا فِى ڪِتَـٰبٍ۬ مِّن قَبۡلِ أَن نَّبۡرَأَهَآ‌ۚ إِنَّ ذَٲلِكَ عَلَى ٱللَّهِ يَسِيرٌ۬ (٢٢) لِّكَيۡلَا تَأۡسَوۡاْ عَلَىٰ مَا فَاتَكُمۡ وَلَا تَفۡرَحُواْ بِمَآ ءَاتَٮٰڪُمۡ‌ۗ وَٱللَّهُ لَا يُحِبُّ كُلَّ مُخۡتَالٍ۬ فَخُورٍ (٢٣)’
Ce qui est fait est fait. Du moment où l’on tire les leçons et l’on revient au chemin de la construction nous ne devons pas porter le lourd ‘chagrin’ (تَأۡسَوۡاْ) des erreurs passés, ni nous laisser emportés par une légère euphorie (تَفۡرَحُواْ) d'un petit produit réalisé. Rassurons nos pieds et restons optimismtes en travaillant.

My 2 cents; en attandant les autres dimensions du succès.

Regards,
/Khalid